Faim de nature humaine. Chercheur insatiable, je me questionne, je vous questionne.
La photographie, à la fois vérité nue et mensonge habillé, éclaire et manipule. Je suis ce paradoxe. Je suis humain.
L’amour et les émotions, moteurs invisibles de la création. Le sexe et le désir, la tension entre l’intime et l’humour.
Faire une photo, c’est toujours se dévoiler un peu, c’est toujours un autoportrait.
Travail réalisé entre le 20 mars et le 20 juillet 2010. Exposition en ligne, 2021.
Images et textes envoyés dans le vide, sans réponse. Photographie numérique. Aucun tirage physique.
« Le mauvais goût est aussi du goût. »
« Rien n’est vrai, tout est faux. »
Lost / Emotional Jungle.
Perdu dans mes pensées, dans mes émotions. Simplement lost.
Une jungle imaginaire, scénographiée par Busby Berkeley, où des cascades tracent des sentiments.
Un ange passe...
Un ange passe. Beau.
Ce matin, je me suis réveillé avec une femme fatale dans la tête.
Une femme fatale qui m’observe à chaque réveil.
Un objet oublié dans ma chambre, tellement à sa place.
Un objet à lui, chez moi.
« Je suis comme je suis. Je suis faite comme ça. »
M-an & W-oman.
Tout dépend de la position.
« Il me faut la revoir. Je ne veux pas mourir d’amour. »
Quand l’âme s’en va, ne reste que l’enveloppe.
Je tente de rassembler les morceaux, de la retrouver entière.
Je me déplace entre les fragments, à la recherche d’un souvenir.
Un souvenir déjà lointain. Presque oublié.
Je suis l’oublié.
Mais toi, tu restes collé à ma peau.
De humani corporis fabrica.
Aujourd’hui, je suis un simple morceau de chair.
Sang, os, peau.
Mais où est mon âme ?
Aujourd’hui, je me sens vide.
Aujourd’hui, je me sens seul.
« On n’a pas besoin d’être du genre féminin pour être cône. »
C’est une évidence.
Avec l’intention du San Juan Bautista y Salomé de Caravage,
et la forme de La Muse endormie de Brancusi…
Je parle encore, j’envoie des messages au vide.
« Montrer des images à un aveugle. »
Photographe monotone qui a perdu la tête.
J’ai croisé un ange.
Maintenant, je pleure des perles.
Self-destruction / Shaved Shiva.
Vision minimaliste d’une divinité à la fois destructrice et créatrice.
Parce que dans ma vie, je me reconstruis à chaque instant.
Je meurs et je reviens.
Encore plus fort.
Encore plus sage.
À moitié prix, à moitié moi-même.
SOLDES. Offre valable pour une durée indéterminée.
Je me souviens d’Endymion.
Et de celui qui m’a fait découvrir ses représentations en peinture.
J’ai une dette envers lui.
J’ai tant appris…
Et je ne lui ai rien transmis.
« Ce qui compte, ce n’est pas une œuvre, c’est la trajectoire de l’esprit durant la totalité de la vie. »
— Joan Miró.
Aujourd’hui, un bon coup de blues dans la gueule.
"Chacun pour soi est reparti. Dans l’tourbillon de la vie.
Je l’ai revue un soir, ah là là. Elle est retombée dans mes bras."
Hier soir, une soirée magique avec quelqu’un d’exceptionnel.
Malheureusement, j’arrive avec treize ans de retard au rendez-vous.
Parfois, j’aimerais disparaître.
Nous portons tous des masques ?
Vision low-def.
Pixels évidents.
Évocation d’un tirage en mosaïque de 2,90 x 2,10 m.
L’objet du désir.
La peau, les poils, le danger et la toxicité.
L’amour est toxique, le désir aussi.
Je suis gravement intoxiqué.
« Je le dis toujours, je passe trop de temps seul… »
Je recommence.
Cette fois, sans visage.
Sans comparaison possible.
Sans ressemblance ni allusion.
Un visage neuf, créé à volonté.
365 jours par an, 24 heures par jour, 60 minutes par heure, 60 secondes par minute…
Je pense.
Une femme à barbe, c’est bien plus qu’une question de genre.
Con el corazón hecho un nudo.
Je me souviens.
Tu es mon parfum.

ENGLISH VERSION

Hunger for human nature. An insatiable seeker, I question myself, I question you.
Photography—both raw truth and crafted illusion—reveals and deceives.
I am this paradox. I am human.
Love and emotion, invisible engines of creation. Sex and desire, the tension between intimacy and humor.
To take a photograph is always to reveal oneself, it is always a self-portrait.
Work created between March 20 and July 20, 2010.
Online exhibition, 2021. Images and texts sent into the void, unanswered.
Digital photography. No physical prints.
"Bad taste is still taste."
"Nothing is true, everything is false."
Lost / Emotional Jungle.
Lost in my thoughts, in my emotions. Simply lost.
An imaginary jungle, choreographed by Busby Berkeley,
where waterfalls trace feelings.
An angel passes...
An angel passes. Beautiful.
This morning, I woke up with a femme fatale in my head.
A femme fatale who watches me every morning.
An object forgotten in my room, yet so perfectly in place.
An object of its own, in my space.
"I am what I am. I was made this way."
M-an & W-oman.
It all depends on position.
"I need to see him again. I don’t want to die of love."
When the soul leaves, only the shell remains.
I try to piece it back together, to make it whole again.
I move between fragments, searching for a memory.
A memory already distant.
Almost forgotten.
I am the forgotten one.
But you, you remain imprinted on my skin.
De humani corporis fabrica.
Today, I feel like a piece of flesh.
Blood, bones, skin.
But where is my soul?
Today, I feel empty.
Today, I feel alone.
With the intent of San Juan Bautista y Salomé by Caravaggio,
and the form of La Muse endormie by Brancusi…
I keep speaking, I keep sending messages into the void.
"Showing images to the blind."
A monotonous photographer who has lost his mind.
I met an angel.
Now, I cry pearls.
Self-destruction / Shaved Shiva.
A minimalist vision of a deity, both destroyer and creator.
Because in my life, I rebuild myself at every moment.
I die and return.
Stronger.
Wiser.
Half price, half of myself.
SALE. Offer valid indefinitely.
I remember Endymion.
And the one who introduced me to his story,
to his painted forms.
I owe him something.
I learned so much…
And I taught him nothing.
"What matters is not a single work,
but the trajectory of the mind throughout an entire life."
— Joan Miró.
Today, a good punch of blues to the gut.
"Each went their own way.
Into the whirlwind of life.
I saw her again one evening, ah là là.
She fell back into my arms."
Last night, a magical evening with someone extraordinary.
Unfortunately, I arrived thirteen years late to the rendezvous.
Sometimes, I just want to disappear.
Do we all wear masks?
A low-def vision.
Pixels exposed.
A nod to a mosaic print, 2.90 x 2.10 m.
The object of desire.
Skin, hair, danger, toxicity.
Love is toxic.
Desire too.
And I am dangerously intoxicated.
"I always say it, I spend too much time alone..."
I start again.
This time, without a face.
No possible comparisons.
No resemblances, no allusions.
A new face, crafted at will.
365 days a year, 24 hours a day, 60 minutes an hour, 60 seconds a minute...
I think.
A bearded woman is much more than a question of gender.
Con el corazón hecho un nudo.
I remember.
You are my perfume.

Self-destruction / Shaved Shiva. Vision minimaliste d’une divinité à la fois destructrice et créatrice. Parce que dans ma vie, je me reconstruis à chaque instant. Je meurs et je reviens. Encore plus fort. Encore plus sage.
Self-destruction / Shaved Shiva. Vision minimaliste d’une divinité à la fois destructrice et créatrice. Parce que dans ma vie, je me reconstruis à chaque instant. Je meurs et je reviens. Encore plus fort. Encore plus sage.
Je me souviens d’Endymion. Et de celui qui m’a fait découvrir ses représentations en peinture. J’ai une dette envers lui. J’ai tant appris… Et je ne lui ai rien transmis.
Je me souviens d’Endymion. Et de celui qui m’a fait découvrir ses représentations en peinture. J’ai une dette envers lui. J’ai tant appris… Et je ne lui ai rien transmis.
Aujourd’hui, un bon coup de blues dans la gueule.
Aujourd’hui, un bon coup de blues dans la gueule.
À moitié prix, à moitié moi-même. SOLDES. Offre valable pour une durée indéterminée.
À moitié prix, à moitié moi-même. SOLDES. Offre valable pour une durée indéterminée.
Con el corazón hecho un nudo.
Con el corazón hecho un nudo.
« Il me faut la revoir. Je ne veux pas mourir d’amour. »
« Il me faut la revoir. Je ne veux pas mourir d’amour. »
Ce matin, je me suis réveillé avec une femme fatale dans la tête. Une femme fatale qui m’observe à chaque réveil.
Ce matin, je me suis réveillé avec une femme fatale dans la tête. Une femme fatale qui m’observe à chaque réveil.
Je me souviens.
Je me souviens.
La peau, les poils, le danger et la toxicité. L’amour est toxique, le désir aussi. Je suis gravement intoxiqué.
La peau, les poils, le danger et la toxicité. L’amour est toxique, le désir aussi. Je suis gravement intoxiqué.
Lost / Emotional Jungle. Perdu dans mes pensées, dans mes émotions. Simplement lost.
Lost / Emotional Jungle. Perdu dans mes pensées, dans mes émotions. Simplement lost.
Avec l’intention du San Juan Bautista y Salomé de Caravage, et la forme de La Muse endormie de Brancusi…
Avec l’intention du San Juan Bautista y Salomé de Caravage, et la forme de La Muse endormie de Brancusi…
« Rien n’est vrai, tout est faux. »
« Rien n’est vrai, tout est faux. »
De humani corporis fabrica. Aujourd’hui, je suis un simple morceau de chair. Sang, os, peau. Mais où est mon âme ? Aujourd’hui, je me sens vide. Aujourd’hui, je me sens seul.
De humani corporis fabrica. Aujourd’hui, je suis un simple morceau de chair. Sang, os, peau. Mais où est mon âme ? Aujourd’hui, je me sens vide. Aujourd’hui, je me sens seul.
« On n’a pas besoin d’être du genre féminin pour être cône. » C’est une évidence.
« On n’a pas besoin d’être du genre féminin pour être cône. » C’est une évidence.
Tu es mon parfum.
Tu es mon parfum.
Quand l’âme s’en va, ne reste que l’enveloppe. Je tente de rassembler les morceaux, de la retrouver entière. Je me déplace entre les fragments, à la recherche d’un souvenir. Un souvenir déjà lointain. Presque oublié. Je suis l’oublié. Mais toi, tu restes collé à ma peau.
Quand l’âme s’en va, ne reste que l’enveloppe. Je tente de rassembler les morceaux, de la retrouver entière. Je me déplace entre les fragments, à la recherche d’un souvenir. Un souvenir déjà lointain. Presque oublié. Je suis l’oublié. Mais toi, tu restes collé à ma peau.

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